La naissance d'un écrivain voyageur mérite d'être signalée. elle n'est pas chose aussi courante qu'il y paraît. Le travel writer vit en état de voyage permanent, son écriture est indissociablement liée à sa vagabonderie, et à feuilleter simplement Au Corps de l'Inde, de Simon, le lecteur expérimenté se dira :"Tiens, en voilà un!"

Jacques Meunier, LE MONDE

On entre volontiers dans son univers en deux couleurs qui, mieux qu'un album de photos, sait faire jaillir l'exubérance de l'Asie. Ici la cohue des marchés, là la beauté des temples hindous, un pousse-pousse alangui dans sa roulotte, ces paysages humides et chauds auxquels l'encre rend toute la moiteur... Le texte, lui-même très coloré, se lit comme une promenade à travers le sud du pays, de Madras à Badami, "de routes en déroutes", mais jamais dans le sens des poncifs. Au Corps de l'Inde est une leçon de voyage.

Michel Tendil. CACHAN MUNICIPAL

Simon écrit comme il dessine. léger et juste. Simon dessine comme il écrit. Et puis il suspend son souffle et note au détour d'une page :"Grand écart". Des carnets de voyage à savourer, peut-être à chérir.

Catherine David, LE NOUVEL OBSERVATEUR

Ce livre dégage un parfum de vérité d'autant plus délicieux que Simon partique un détachement, une lucidité et un humour qu'on pourrait qualifier de "britannique". On en ressort avec l'impression d'avoir aussi fait le voyage. Ereintés, enrichis, mais le sourire aux lèvres, et l'envie de repartir.

Olivier Chartier. ULYSSE, Télérama

Simon écrit - avec passion, humour parfois, toujours avec une immense humanité au bout de la plume - car "L'inde est un pays qui donne follement envie d'écrire, et qui vous en coupe les moyens". Ce Simon-là, on aimerait voyager avec lui et partager ses émotions, tant son carnet nous a joliment baladé.

L'ART DE VOYAGER

Dans la bibliothèque des amoureux du voyage, cet album-là trouvera naturellement sa place aux côtés de "L'usage du Monde" de Nicolas Bouvier, ce "grand frangin voyageur". De superbes carnets et un auteur de 34 ans, à découvrir sans tarder.

Anne Picheron. ISSY LES MOULINEAUX